Moora moora Community... amazing sustainable life experience!

Publié le par François Frou dit

Hi everybody! Retour des news avec un petit article pour raconter ce qui s’est passé depuis le précédent. Je suis donc bel et bien resté une semaine supplémentaire dans mon ranch, profitant un peu plus de la magie de l’endroit et travaillant avec un réel salaire à la clef ! J’ai pu également prendre part dans un projet un peu fou de Kim : transformer le bus en Party Bus pour enfant. En gros, faire du bus, une sorte de salle d’anniversaire roulante avec tout ce qui peut plaire à des mouflons. M’a été confié la peinture extérieure du logo et d’un des côtés avec pour thème : les chevaux (évidemment) ! Voici le résultat en photo plus bas ! En tout cas, je me suis bien marré à le faire ! Mon dernier jour a également était assez délirant avec une tournée des vignobles de la Yarra Vallée pour moi, Kim, Marc et les deux allemandes Myriam et Simone. Le début en Ford Falcon, la fin en taxi…

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Puis, est venu le temps de partir pour ma future destination : Moora Moora community, à une heure de route. Je savais déjà que Kim m’avait offert de m’y emmener mais de là à ce que toute la famille m’accompagne, je ne m’y attendais pas et m’a fait chaud au cœur !   Première surprise 15 min avant l’arrivée, la Moora moora se situe en haut d’une colline. Deuxième surprise, la route se tranforme en chemin de terre. Et enfin, après une pénible ascension, une grille avec une pancarte : Welcome to Moora moora, wildlife sanctuary ! … Etrange…  Mais laissons ca de côté. Franchir les grilles se fera seul. Les adieux à la famille Redford s’éternisent, et comme prévu sont difficiles. Merci pour tout, Kim, Marc, Jaz et Jade. Merci pour m’avoir montrer que, derrière ses paysages et ses villes incroyables, l’Australie marque surtout son identité grâce à l’hospitalité de sa population.

Je marche seul en pleine nature, moi et toutes mes stuffs ! A coin d’un virage, une maison, mais alors pas comme les autres ! On est loin des standards des maisons de banlieue ! Construit en cercle, avec aucun coins, aucunes arrêtes, elle semble sortir de terre ! J’apprendrai bien vite que les 25 autres maisons abritant les 40 personnes de la communauté sont bâties avec la même envie de se différencier les unes des autres c’est-à-dire sur mesure et propre à la personnalité de chacun !    Jo, mon contact, m’accueille bras ouverts avec une dégaine de hippie. Là encore, cette tendance est généralisée à Moora moora. Ainsi, les habitants, avant d’être des agriculteurs, sont avant tout des fervents défenseurs de la nature et vivent presque en autarcie ! Electricité à l’énergie solaire et éolienne, propre antenne réseau téléphone, potager, bétail. En ce qui concerne le travail, cela consiste à faire vivre la communauté c’est-à-dire jardinage, surveiller les troupeaux de chèvres et bœufs, constructions, réparation mais tout ça avec les outils  de l’époque (hache, faux…). Au bout du compte le résultat est le même, sauf que cela prend beaucoup plus de temps et pas mal d’huile de coude ! J’étais logé dans une maison rien que pour les travailleurs, backpackeurs qui était composé durant mon séjour, en plus de moi, d’un canadien, d’un allemand, d’un australien et d’un néo-zélandais (rahh leur accent incroyablement merdique !) et donc, la journée on travaillait pour les familles ! PS : Pas de photos des habitants de Moora moora,  respectant leur volonté de ne pas être photographié.

Sinon, Moora moora c’est aussi des bons moments de détentes comme des baignades dans les étangs et à poil s’il vous plait (ba oui quand on se veut proche de la nature, faut assumer !), des veillées au coin du feu avec guitare et des trucs de hippies…, assister à des couchers de soleils en haut des arbres (25 mètres à grimper mais la vue en vaut la chandelle ! Moora moora sera aussi la rencontre avec deux nouveaux animaux : le walabi (sorte de petit kangourou des montagnes) et surtout les mygales (grâce à ce taré de néo zélandais qui se les mettait dans la bouche, pour ma part, je suis assez fier de moi quant à passer ma peur des araignées !).

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Mais, ce dimanche 7 février. Retour à la case départ. Melbourne. Moora moora est un lieu vraiment incroyable mais y vivre trop longtemps peut vous faire perdre les pédales. Donc, retour à l’agitation, au démesurément  grand, à ce monde façonné par les humains. Le choc est un peu violent mais fait du bien.

En ligne de mire, maintenant, une autre ferme et/ou un vignoble. Départ demain et retour dans la brousse où j’espère que la prochaine étape sera propice à un travail stable et plus proche de ma réalité ! L’aventure continue ! (Autres photos en dessous)

See ya !

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