Whitsunday Island... by sailing boat!
L’épisode Fraser Island a créé de tels contacts que l’on reprend la route à non pas un voiture, mais à trois. Un couple de Français, Xavier et Florence et un couple d’Allemands, Ronny et Stefanie remontent aussi vers le Nord. Le convoi est donc composé de 3 vieux breaks !
Arrêt à Bundaberg pour visiter la célèbre et seule Rhumerie d’Australie. On opte pour la visite avec guide qui comprend aussi… une dégustation à la fin. Les conducteurs sont choisis. Fais chier, c’est moi qui ne bois pas, pendant que mes deux autres acolytes, Sam et Jmax, accompagné de Ronny et Xavier se mettent une caisse monumentale (et gratuite) au pur Rhum « Bundaberg » sous un soleil de plomb !
Arrêt le soir sur la côte. Hamburger maison sur les barbecues de la plage. Dodo ! Le lendemain c’est parti pour la plus longue étape du road trip : Bundaberg- Airlie Beach. Finalement, trop long. On n’atteindra pas la fameuse porte d’entrée des Whitsunday Islands aujourd’hui. Bivouac à Mackay, puis tôt le lendemain, on rallie finalement Airlie Beach en fin de matinée.
Airlie beach… Plus un port qu’une ville, c’est là où des centaines de bateaux et d’équipages embarquent pour une croisière de quelques jours autour du magnifique archipel des Whitsunday Islands. Il y a des bateaux à voiles partout et moi je suis aux anges! On opte pour une croisière de 2 jours et une nuit. Le bateau est un ex-voilier de course de 24 mètres nommé « Siska » reconverti en bateau de croisière pouvant accueillir une vingtaine de personne à son bord. Son palmarès est impressionnant. Plusieurs tours du monde et des courses gagnées à travers l’Australie. Pour ceux qui connaissent mon intérêt pour la voile, inutile de vous dire que cette expérience restera gravée longtemps dans ma mémoire ! Outre les manœuvres (largage de grand-voile…) se révélant impressionnante, le capitaine m’a donné le privilège de « piloter » (et le mot n’est pas trop fort !) le voilier dans une des allures les plus sportives : le près serré (au plus près du vent, c’est là où le bateau est le plus à la gite et le plus nerveux). Là encore, de découvertes en découvertes, j’ai du mal à trouver les mots et les superlatifs pour décrire ce que j’ai pu ressentir. Peut-être un mélange subtil de puissance, de liberté, de concentration, de douceur, de force... La seule chose que je sais, c’est que ce moment était trop fantastique pour ne le vivre qu’une seul fois… La croisière « Siska », c’était aussi une super ambiance internationale (Suédois, Américaines, Allemandes, Australiens, Danoises, Anglais…), une soirée (toujours) bien arrosée sous un ciel rarement aussi clair et étoilé, du snorkling en combinaison intégrale avec à la clef une variété de poissons et de coraux sans limite et aussi (et toujours !) des paysages à couper le souffle dont White heaven beach : imaginez-vous dans un lagon de plusieurs kilomètres de diamètre, entourée de petites îles, constitué d’un sable (réellement) blanc et d’une eaux turquoise et parfaitement clair... La définition imagée du mot « paradis » ? En tout cas, pour moi, c’est celle qui s’en rapproche le plus.
Pour les jours à venir, c’est la dernière ligne droite avant l’arrivée à Cairns et donc la fin de notre Road trip. Ce qui est prévu ? La revente de notre break, et pour moi ouverture de compte bancaire, recherche de boulots… Bien sûr, on continuera de se faire plaisir jusqu’au bout avec un saut en parachute et une plongée, tous les deux, au niveau de la plus grande barrière de corail au monde !
See ya !
